Le Récap’ Sport #6

Bon cette semaine, il s’est passé beaucoup de choses. Entre la ligue 1 qui ne cesse de nous révéler des surprises et la Champion’s Cup qui a vu briller les clubs français – à quelques exceptions près – sans oublier le sacre d’Emmanuel Lebesson… Tu en as des choses à voir – ou à revoir. 

Football – Ligue 1 : Lyon indigne, Nice impressionne et Paris impuissant

Ce week-end se jouait la dixième journée du championnat de France de Ligue 1. Après une semaine européenne plutôt bien négociée pour les clubs de l’Hexagone (3 victoires, 1 nul et 1 défaite), la routine faisait son retour. Vendredi soir, Monaco ouvrait le bal.  A Louis II, les joueurs du rocher ont encore fait parler la poudre et ont étrillé Montpellier 6-2. Après dix journées, les monégasques ont déjà inscrit 29 buts, soit le meilleur total depuis 1972. Grâce à ce large succès, Monaco mettait la pression au classement sur leurs voisins Niçois. Irrésistibles depuis le début de la saison, les aiglons ont quant à eux dominé le promu messin (2-4). Un match de patron pour les joueurs de Lucien Favre qui signent leur huitième victoire de la saison et qui demeurent encore la seule équipe invaincue du championnat.

La défaite, les lyonnais la connaissent bien. Samedi après-midi, dans son Parc OL, Lyon a subi la loi de valeureux guimgampais (1-3). Le cinquième revers de la saison pour les hommes du président Aulas, le troisième en cinq matches. Une défense aux abois, une équipe qui panique dès lors qu’elle encaisse un but : rien ne va plus pour les rhodaniens qui s’empêtrent peu à peu dans la crise. De son côté, les bordelais ont rendu une bien pâle copie face à Nancy, au terme d’un match sans saveur qui a vu les deux équipes se quitter dos-à-dos (1-1). Les girondins semblent pour l’instant bien loin de leurs ambitions européennes. A noter également le limogeage de Sylvain Ripoll, entraîneur lorientais, qui n’a pas résisté à la huitième défaite de son équipe à Dijon (1-0).

Enfin, l’apothéose de cette journée. Le match tant attendu entre les pires ennemies (il paraît) du foot français : le Classico PSG-OM. Sur le papier, ça avait fier allure. Sur le papier seulement… Sur le terrain, on a seulement vu une équipe olympienne arc-boutée dans son camp, essuyant les timides assauts parisiens avec courage. Seulement trois tirs cadrés du côté des locaux, bien trop maladroits dans le dernier geste. Mais que dire de l’attaque marseillaise ? Aucun tir recensé (!), une première depuis 10 ans. Bref, on s’est ennuyé ferme au Parc des Princes, et cette fois-ci, on n’incrimine pas le public. Rudi Garcia, fraîchement débarqué sur la Cannebière trois jours avant le match, ne pouvait pas changer le visage d’un OM malade en si peu temps. L’ancien technicien lillois était venu chercher le match nul chez l’ogre parisien, il l’a obtenu. Il peut toutefois mesurer la tâche qui l’attend. Le PSG, peu aidé par le manque d’ambition de l’OM, n’a pas su trouvé la faille et pointe désormais à 6 points du leader.

Classement 

1 : Nice (26 points) / 2 : Monaco (22 points) / 3 : Paris SG (20 points / 4 : Toulouse (18 points) ……………… 18 : Caen (10 points) / 19 : Nancy (6 points) / 20 : Lorient (6 points)

Félix Gabory

Rugby : 2eme journée de Champion’s Cup : L’UBB laisse s’échapper Clermont, Toulouse se mord les doigts, le Racing 92 débute mal.

 Journal girondin oblige, commençons par évoquer le match opposant l’UBB à l’ASM samedi dernier… Les bordelo-béglais pouvaient prendre la tête de leur poule en cas de  victoire. Après une première mi-temps serrée où les joueurs d’Ibanez ont inscrit 2 essais, n’étant menés que de deux points à la mi-temps (16-14), ils ont finalement craqué au cours d’une seconde période folle (8 essais inscrits dont 5 pour les Clermontois). L’essai de Doubrère en fin de partie permet tout de même à l’UBB d’obtenir le point de bonus défensif. Clermont est premier de la Poule 5 avec 10 points tandis que l’UBB reste 2e, à 2 points de l’Ulster.

Pour les clubs qui s’étaient inclinés la semaine dernière, cette 2e journée s’est montrée bien plus souriante. À commencer par Castres qui après avoir lourdement chuté face au Leinster, s’est rattrapé en écrasant Northampton 41 à 7 à domicile,  bonus offensif et 2e place de la Poule 4 à égalité de points avec le Montpellier Hérault Rugby à la clé. Ce dernier s’est imposé 22 à 16 contre Leinster et signe également son premier succès européen de la saison. Dans la Poule 3, le RCT s’est contenté du minimum en battant Sale Shark 15 à 5. Deux essais marqués à la 8e et la 11e… puis plus rien. Ce score acquis à la pause n’a pas évolué. Toulon est 2e derrière les Saracens.

Enfin, il y a eu des résultats un peu plus décevants pour Toulouse et le Racing 92. Le premier a été tenu en échec par les Waps (20-20). Les Toulousains se sont fait rejoindre à la 78e minute alors qu’ils dominaient le jeu. De son côté, le Racing 92, toujours concerné par l’affaire des corticoïdes (cette semaine, 3 joueurs ont été mis hors de cause par la FFR), se déplaçait sur le terrain de Leicester pour leur premier match européen de la saison. Le finaliste de la saison passée s’est  incliné 27-17 face aux anglais. Finissons avec l’image forte du week-end. Une semaine après le décès de leur entraîneur Anthony Foley, les irlandais du Munster et leurs supporters ont réalisé une minute de silence poignante, affichant dans les tribunes le surnom de la légende irlandaise. Ils ont ensuite remporté leur match face à Glasgow 38 à 17. Sport must go on.

                                                                Laurie Veyrier

Tennis de table : Emmanuel Lebesson est champion d’Europe !

Ce dimanche 23 octobre 2016 restera à jamais gravé dans les annales. Lors d’une finale 100% tricolore à Budapest (Hongrie), Emmanuel Lebesson s’est imposé face à son compatriote Simon Gauzy. Le natif de Niort a montré toutes ses qualités en menant à bout son adversaire quatre manches à une (14-12, 9-11, 11-7, 11-3, 11-6). Le 38ème au classement mondial ne partait pas favori sur le papier, mais a vu ses efforts être récompensés. Avec un parcours assez facilité, Lebesson a tout de même dû affronter le portugais Marco Freitas (3ème au ranking européen), un duel qu’il a remporté quatre manches à deux. Il aura ainsi fallu 18 ans à la France pour revenir au sommet du tennis de table européen, puisque la dernière médaille de bronze fut remportée par Philippe Gatien à Eindhoven (Pays-Bas) en 1998. Ce podium tricolore n’est toutefois pas unique dans l’histoire de ce sport, puisqu’en 1976 Jacques Secrétin a remporté l’or à Prague (République Tchèque), et Christian Martin le bronze. Après la déception des JO de Rio, Lebesson est sacré champion d’Europe, un titre qu’il remporte sans aucune contestation.

Ricardo Pinto Maia

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