Edmond, le Pure Burger de mon coeur

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Crédits : Site lespavesbordelais.fr

Vous rêvez d’un burger si bon qu’il vous transporterait au pays des Gros Nibards dès la 1ère bouchée ? Quelle coïncidence, moi je n’arrête plus d’en rêver, mon monde onirique m’y ramène à chaque fois. Même quand je suis éveillé, ma conscience se situe dans un espace-temps alternatif où cohabitent dans une paix harmonieuse steak, légumes cuisinés, fromage, sauce et pain béni. Mais je ne pense pas seulement à un burger quelconque, c’est CE burger qui me fait chavirer !

Ce burger, c’est celui que me prépare Edmond dans la plus pure tradition de la gastronomie française. Situé au 158 cours Victor Hugo, ce lieu de culte ne cesse d’attirer les foules. Le savoir-faire, la tendresse et l’amour qu’il y met sont palpables dans chaque bouchée tant elles sont symboliques. Chacune des 7 créations qu’il propose est une expérience à part entière. Elles révèlent toutes un fromage différent – en provenance de la célèbre fromagerie Jean d’Alos – mais leur fondant est toujours égal à lui-même. Les noms de ces burgers sont eux aussi très singuliers : ils débutent tous par un Ed, un peu pour rappeler l’expertise du maître. Pour ma part, je suis constamment hanté par 2 de ces bijoux : le Edmond et le Edgard… L’un est un ambitieux alliage d’oignons caramélisés, de raclette, de ciboulette, d’une sauce burger – faite maison – à couper le souffle, de steak rossée et de poitrine fumée (appelée bacon dans le jargon prolétaire). Imaginez le meilleur de Burger King, préparé par Norbert et Jean dans la cuisine de Maïté… Vous y êtes ? C’est encore mieux ! L’autre est un lit moelleux sur lequel se superposent sauce au poivre, pousse d’épinard, steak, Saint-Nectaire et pancetta grillée. Je pense que c’est avec ce burger que je fais souvent ces rêves érotiques, quoique ce soit confus dans ma tête au vu de son(leur) intensité !

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Crédits : Site lapetitemadameblog.com

Je ne peux m’empêcher de saliver quand je me dis que ses produits sont frais au point qu’il hache la viande lui-même et que sa fournée de pain maison soit faite matin et après-midi par un boulanger venu exprès pour l’occasion. La classe ! Il ravit d’autant plus avec ses frites en persillade, qui sont « la signature de notre marque, grâce à leur unicité », comme l’affirme Adrien Namura, cuisinier du restaurant. Son unique dessert, le Ed Fleury dont le nom a sûrement été copié par une certaine grande filiale, est un étonnant frozen yogourt sur lequel trônent un coulis caramel ou fraise et un topping amande et crumble. Rien que d’y penser j’ai des orgasmes buccaux et cognitifs en simultané…

En outre, Edmond pense à tout et à tout le monde : il varie les plaisirs avec un burger au poulet (Edward), un burger végétarien (Edenté), du coleslaw en garniture à la place des frites ou même des boissons bio de la Maison Meneau. Eh oui, on dirait pas avec son prénom bizarre, mais Edmond est bel et bien un écolo ! Il prévoit même de satisfaire les buveurs que nous sommes avec son prochain concept, nommé le Burger and Beer, que j’ai pu expérimenter dans un rêve prémonitoire. , Il proposera des bières typées qui se marieront chacune avec le goût d’un des burgers, le but étant d’effectuer un contre-courant au vin devenu trop « mainstream » (intonation hipster oblige)…

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Crédits : Site tripadvisor.fr

En tout cas, je ne vis plus que dans ces rêves teintés de ses savoureuses préparations : le décor n’est fait que de savoureux burgers, de fromage qui coule un peu partout, de légumes rayonnants de fraîcheur ou de sauce moutarde au miel. Souvent, lorsque mon imagination va au delà de ses capacités, je me retrouve même dans son restaurant où je me sens si bien. L’endroit est branché, avec un style épuré très contemporain. La musique qui tourne y est apaisante, me met dans une ambiance chill et concorde on ne peut mieux avec ma dégustation. Je crois que c’est le meilleur rêve de ma vie. Même les toilettes donnent envie : « Elles mesurent 1000m² et sont super propres. Avec les 2 enceintes qui balancent du son, l’endroit est très inspirant », m’explique la représentation onirique d’Adrien Namura. Je fixe parfois le grand tableau représentant la Pentecôte dans lequel le prophète est remplacé par un burger mystique que je tiens en admiration. Dans mon rêve, les burgers vont et viennent, me perforent, rient et jouent avec moi, tout va pour le mieux. En plus, je mange avec mes doigts sans me faire prier parce qu’ici tout le monde le fait et c’est bien vu !

Néanmoins, je viens de réaliser que je ne suis plus en train de rêver, je me suis réveillé en sursaut et, désemparé, je suis direct venu chez Edmond Pure Burger d’où j’écris cet article en me goinfrant.

Souhel Salloub

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